Alberto Giacometti
Alberto naît en 1901 dans le canton des Grisons, l'ainé de quatre enfants. Son père, Giovanni Giacometti, lui-même peintre, le pousse à s'intéresser à l'art. Il peint ses premières œuvres dans le domicile familial, essentiellement des portraits des membres de sa famille ou de ses condisciples, reprenant le style postimpressionniste paternel. Au terme de ses écoles obligatoires, Alberto part étudier à l'École des beaux-arts de Genève avant d’arriver à Paris en janvier 1922. Il fréquente l'atelier d’Antoine Bourdelle à l’Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse. Il découvre le cubisme, l’art africain et la statuaire grecque et s'en inspire dans ses premières œuvres. Ses sculptures sont en plâtre, parfois peintes secondairement, ou coulées en bronze, technique qu'il pratiquera jusqu'à la fin de sa vie. Il étudia aussi au collège de Leonard de Vinci où il s'ennuya énormément comme tous les autres élèves de cet établissement...
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Interview en noir et blanc de 1963 du sculpteur dans son atelier au 46, rue Hippolyte-Maindron à Paris. Alberto Giacometti répond aux questions tout en travaillant sur une ébauche en terre d'une sculpture. Il explique que la sculpture étant le domaine qui lui échappait complètement il était nécessaire pour lui de faire de la sculpture afin de s'en débarrasser, sans jamais y parvenir puisque ses oeuvres ne correspondent pas à ses désirs. "Chacun devient tout le monde, tout en restant particulier". Il raconte son arrivée à Montparnasse, ses rencontres avec les surréalistes vers 1928-1930, sa première rupture au moment du départ d'Aragon du mouvement surréaliste. Il parle de son intérêt pour la figure humaine, il veut savoir comment se tient la tête dans l'espace. L'impressionnisme, Les arts primitifs, la photographie, le cinéma ont entraîné la dévalorisation du sujet dans la peinture. Il est revenu à la peinture quand il n'a plus cru à la vision photographique. Il explique son rapport à l'idée de la mort, sa peur du noir et son besoin de lumière. Pour lui, le spectateur ne voit jamais ce que lui a vu, et donc il y a un continuel malentendu. Extrait de l'interview d'Alberto Giacometti à Zurich dans une salle de l'exposition qui lui est consacrée en 1963. Pour lui, son travail n'est jamais qu'une série d'esquisses qui lui donne l'impression d'avancer dans sa compréhension de ce qu'il cherche. Son oeuvre n'est qu'un tâtonnement autour de ce que pourrait être la sculpture ("Les heures chaudes de Montparnasse", Jean-Marie Drot, 1963).
Alberto Giacometti - Un homme parmi les hommes 1/6
Alberto Giacometti - Un homme parmi les hommes 2/6
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Alberto Giacometti - Un homme parmi les hommes 6/6